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Alain
November 14th 2014
Great show, good musicians...
Paris, France@
Theatre de la Cité Internationale
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Barbara Carlotti Biography

Certaines chansons étaient faites pour exister. Mieux encore, pour nous sauver – si ce n’est la vie, au moins
notre foi en elle. C’est le cas de chaque chanson de Chéris ton futur !, qui, alors que les Sex Pistols proclamaient
qu’il n’y en avait pas, puisent dans un terreau rock’n’pop afin de nous prouver le contraire.
« Que faire pour chérir son futur ? », s’interroge Barbara Carlotti. « Il faut trouver une perspective, remettre en
question les pénibles acquis patriarcaux, réinventer l’amour, construire un contexte révolutionnaire. » Après
Magnétique (2018), une échappée du réel par les rêves, le disque familial, presque affectif, Corse île d’amour
(2020), Chéris ton futur nous confronte au réel, tel un antidote à un présent trop violent. Pendant les confinements,
la chanteuse a pris conscience, comme beaucoup, de la fragilité de son métier : « ce qui m’a déstabilisée à plein
d’endroits, y compris insoupçonnés. »
Alors Barbara décide de laisser libre cours à l’exaltation des sentiments, pour un album qu’elle veut
galvanisant, tel un souffle d’espoir. Elle se « roule dans la musique », car c’est de là d’où lui apparaît la lumière, et,
après les mois de solitude covidée, s’entoure d’une équipe enthousiaste. Son amour pour la pop française, elle le
cultive ici avec un nouveau partner in crime, Maxime Daoud (Ojard) arrangeur et co-réalisateur de l’album. Il a le
don de faire évoluer les harmonies, de chercher à sonner mieux, à traduire les couleurs musicales de Barbara.
Ensemble, ils confectionnent ces dix chansons d’une élégance un peu folle, allergique à la morale, curieuse de tout
et surtout de l’inconnu – en témoigne le morceau éponyme partagé avec l’ami Philippe Katerine. Les sections
rythmiques sont enregistrées live au studio de Bastien Doremus, en peu de prises. « Efficacité maximale », souligne
Barbara. Maxime a fait appel à une équipe qu’il connait bien Louis Delorme (batterie), Adrian Edeline (guitare),
Corentin Kerdraon (piano), Adrien Soleiman (saxophones) et David Numwami (guitare, chant). Quant au mixage, il
sera assuré par Bertrand Fresel, qui avait officié sur L’amour, l’argent, le vent – superbe ancêtre de Chéris ton futur.
Autre partenaire : Rome. Lors d’une résidence à la Villa Médicis en 2021, Barbara y a installé un home
studio dans sa chambre. Elle a profité pleinement des fantômes d’une ville habituée par le cinéma tout en
revisitant ses propres démons et amours douloureuses à l’aune de cette époque. « Avec les ordinateurs et les
téléphones, nous avons une plus grande conscience du monde autour, explique-t-elle. Nous sommes des
convalescents, du Covid mais aussi de ces affreuses nouvelles qui ne cessent de s’abattre sur nous. » L’humain est
« En convalescence », donc, annonce l’une des chansons de Chéris ton futur !, ne se prive pas de succomber à la
beauté d’un instant (« Le Syndrome de Stendhal »), ni de se venger gentiment avec « Désert dévorant », tandis que
« Parle » nous confronte à nos propres ambiguïtés.
« Il faut reconsidérer son passé pour faire mieux dans le futur et bien soigner son style », sourit Barbara, pour
qui le fond et la forme ne font qu’un : « L’amour n’est pas un espace galvaudé, il faut rendre son image plus
puissante. » De quoi offrir un caractère philosophique à ce disque, existentialiste même puisqu’on parle de vie, de
mort, d’amour – toujours le point d’ancrage de Barbara.
Les chœurs, les guitares… tout est réuni pour favoriser un lyrisme assumé, ultra contemporain, multi-
référentiel. Dans l’escarcelle de Barbara Carlotti : Blondie, LCD Soundsystem (mention spéciale à la boîte à rythmes
de « Dance Yrself Clean »), Stooges (à fond les ballons sur « Chéris ton futur »), Marianne Faithfull, les Talking Heads,
David Bowie (version rock organique seventies), le Velvet ainsi qu’Etienne Daho, Telex ou encore Hubert Lenoir côté
francophone. At last but not least, Laurie Anderson, dont le traitement vocal a été une grande source d’inspiration,
notamment sur « Parle ».
Le minimal se marie donc en grandes pompes avec le baroque. Le désespoir est balayé sans ménagement.
Les mélodies sont plus addictives que jamais, et la pop remplit son plus beau rôle euphorisant. Face au vertige qui
l’a saisie face à la beauté de Rome, rapporté dans « Le Syndrome de Stendhal », Barbara Carlotti souhaite faire de ses
émotions et ses sensations des talismans : « car c’est aussi cela, le sel de l’existence. » Et Chéris ton futur ! nous en
apporte un peu plus encore… Sauve qui peut la vie !
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