Hervé Villard

LOIR EVENEMENTS PRÉSENTE : HERVE VILARD EN CONCERTUne main tendue, le geste du vouloir. Hervé Vilard a toujours signé avec le cœur. L’homme laisse affleurer une sensibilité multiple : instinctive, charnelle, voyageuse, aventureuse, accueillante. Il est certainement là le secret de cette relation connivente avec son public. Cette alchimie tenace a fracassé ce temps qu’on sait pourtant assassin. Elle continue de perdurer, saine et indestructible. Capri, c’est fini, la chanson de l’ascension fulgurante, puis 40 millions d’albums écoulés au sein du parcours. Et aujourd’hui un nouveau chapitre à embrasser dans les mots et les mélodies d’auteurs-compositeurs de la nouvelle génération : Foé, UssaR, Fils Cara, Cyril Mokaiesh, Martin Luminet, Abel Chéret, Maud Lübeck… Trois musiciens, des poètes, des tubes, dix nouvelles chansons. Peut-être des duos. Du panache, du respect, de la délicatesse, de l’audace. Il faut écouter Vilard, viscéral et d’une sensualité brûlante, homme qui aime et qui partage.Le French latin lover des années 1960 est bel bien toujours vivant et sur scène, n'en déplaise aux humoristes (Alain Chabat, Valérie Lemercier) qui le cataloguent, sous forme de cruelle ironie, de chanteur mort.Peu de gens auraient prédit le destin qui attendait René Villard, lui qui est né en 1946 à l'arrière d'un taxi, n'a jamais connu son père et fut trimbalé de famille en famille pour atterrir dans le Berry.Initié à la musique par un abbé, il monte à Paris et ira de désillusion en désillusion, jusqu'au jour où le label Mercury, édite une de ces chansons. Capri, c'est fini s'écoule à plus de trois millions d'exemplaires et demeure son plus gros tube à ce jour. D'autres disques ( Fais-la rire , Nous) connaissent également un succès, et le jeune homme sera récompensé à plusieurs reprises, notamment par un Disque d'Or.Grand connaisseur de littérature, qu'il met en musique (Cri du Cœur en 2004), l'artiste démontre qu'il peut survivre à une étiquette, et prouve, paradoxalement que Capri , c'est loin d'être fini.