Bandsintown
get app
Sign Up
Log In
Sign Up
Log In

Phone icon
Get App
Artists & VenuesPromotersHelp
PrivacyTerms
Mamani Keita Tickets, Tour Dates and Concerts
Mamani Keita Tickets, Tour Dates and Concerts

Mamani KeitaVerified

1,067 Followers
• 1 Upcoming Shows
1 Upcoming Shows
Never miss another Mamani Keita concert. Get alerts about tour announcements, concert tickets, and shows near you with a free Bandsintown account.
Follow
No upcoming shows in your city
Send a request to Mamani Keita to play in your city
Request a Show

Concerts and tour dates

Upcoming
Past
All Concerts & Live Streams
Mamani Keita's tour

Bandsintown Merch

Circle Hat
$25.0 USD
Live Collage Sweatshirt
$45.0 USD
Rainbow T-Shirt
$30.0 USD
Circle Beanie
$20.0 USD

About Mamani Keita

Mamani KEITA - Kanou Pour se forger une idée de la teneur et de la puissance de feu de Kanou, le quatrième album de Mamani Keita, il suffit d’écouter une petite histoire, rapportée par la chanteuse elle-même. L’anecdote remonte au premier soir de l’enregistrement du disque : de retour chez elle, Mamani Keita réécoute alors attentivement une captation audio du travail effectué en studio. Comme aimantée par le son de la musique et de la voix, sa fille, qui se trouvait dans sa chambre, la rejoint aussitôt et lui dit, aussi étonnée qu’émue : « Maman, ça, c’est toi ! Il faut continuer comme ça. Je ne dis pas ça seulement parce que je suis ta fille : là, je te retrouve vraiment, tout entière. » Entière, la chanteuse malienne l’a toujours été. Dans la vérité du chant et de l’instant, elle donne à la notion d’«artiste engagée » un sens éminemment personnel : celle d’une femme qui plonge corps et âme dans la musique, voluptueusement et intensément, comme on plongerait dans les eaux à la fois accueillantes et impétueuses d’un fleuve. Mais avec Kanou, Mamani Keita franchit un nouveau cap, va encore plus loin. Après Electro Bamako (2002), conçu avec Marc Minelli, puis Yelema (2006) et Gagner l’argent français (2011), réalisés avec Nicolas Repac, c’est en effet la première fois qu’elle signe un album sous son seul nom. Après les foisonnants arrangements électroniques, jazz ou rock de ses disques de collaboration, la voici qui revient comme nue et souveraine, dans une œuvre dont elle a dessiné elle-même le cadre et les lignes directrices. « J’ai composé les chansons, dit-elle, puis j’ai appelé le guitariste Djeli Moussa Kouyaté [déjà présent sur Yelema] pour voir ce qui, mélodiquement, collait ou pas. Ensuite, nous sommes entrés en studio en travaillant d’une manière très différente : tout a été enregistré en condition live. Dans mes albums précédents, je chantais, et le producteur et l’arrangeur bossaient de leur côté. Cette fois-ci, j’ai eu envie que tout se passe devant moi, sous mes yeux : je voulais voir le chemin que je traçais ». Puis elle glisse, de cette voix unique dans laquelle s’étreignent la malice et la gravité : « J’ai pris la décision de prendre mon indépendance. Le Mali l’a bien fait, alors pourquoi pas moi ? » Dans Kanou, les guitares de Djeli Moussa Kouyaté, l’ancienne fine gâchette du Rail Band de Bamako, et le n’goni de Moriba Koïta, virtuose du n’goni et partenaire des plus grands (Salif Keita, Manu Dibango, Mory Kanté…), tissent fils, dentelles et rubans mélodiques, qui s’enroulent autour du feulement vocal et des chœurs de Mamani Keita comme des pièces d’étoffes savamment découpées et intriquées. De ce travail d’artisan sur mesure, exécuté avec autant de précision que de fougue, cadencé par la pulsation des rythmes mandingues, il se dégage une impression de ferveur et un parfum de complicité vraie. L’étroite connivence qui unit Mamani Keita et ses musiciens montre à quel point la Malienne n’a pas renoncé aux beautés de l’échange et du partage. Elle dit que son indépendance d’esprit et d’action n’est pas un repli sur soi ; et que c’est au contraire sous les vives couleurs de l’écoute et du sentiment qu’elle la proclame. En bambara, « Kanou » signifie d’ailleurs tout simplement « aimer ». Dans la chanson qui porte ce titre, Mamani Keita dit qu’il faut adorer l’être cher « plus que l’or et l’argent ». C’est cette force-là, généreuse, passionnée et électrique, qui irradie tout l’album. Qu’elle adresse son affectueux soutien aux enfants de la Terre (Dougalé) ou qu’elle entonne une ode à l’espoir (Djigihia), qu’elle invoque les êtres et les maîtres qui lui ont appris la musique et la vie (Deliko) ou qu’elle replace les grands de ce monde face à leurs responsabilités (Anissu, Dounia), tout, chez Mamani Keita, porte la trace dynamique et vibrante d’un élan – élan vers les autres, vers l’avenir, vers tout ce qui élève et nourrit et qu’elle veut jamais perdre du regard. Il aura fallu cette foi et cette énergie intérieure pour que cette forte tête, bravant la tradition qui interdit aux Keita d’embrasser un destin musical, se fraye une route jusqu’au métier de chanteuse. Une route sinueuse mais ô combien formatrice, depuis ses débuts remarqués à la Biennale Artistique de Bamako – où, adolescente, elle reçoit le prix de la meilleure soliste – jusqu’à son envol pour la France sous l’aile de Salif Keita, des dures années passées dans l’ombre angoissante de la clandestinité jusqu’à la révélation en pleine lumière de ses talents, au début des années 2000. « Pour moi, la situation était difficile au Mali où, comme dans beaucoup de pays africains, il est rarement bien vu d’être chanteuse – les familles ne l’acceptent pas. Après avoir perdu mes parents tôt, j’ai quand même eu la chance d’être élevée par ma tante, qui m’a reconnue en tant que chanteuse parce que sa mère elle-même l’était. Ensuite, en Europe, j’ai beaucoup changé, ça a été une école, un apprentissage. Cette expérience, franchement, m’a énormément apportée. Mais je ne suis pas encore arrivée à mon meilleur niveau. Il faut travailler, ne jamais être trop sûr de soi. » Cette ardeur au travail, Mamani Keita l’aura placée jusque dans les innombrables rencontres musicales qui ont jalonné son chemin – le groupe Tama, Check Tidiane Seck, Hank Jones, Dee Dee Bridgewater, Eric Legnini… Elle la porte encore à son plus haut degré dans Kanou, où sa voix, à chaque inflexion, semble souffler que le chant est à la fois une fête et un combat, un plaisir et une divine brûlure, un rêve et un défi sans cesse relancé. « Je ne m’écoute jamais, mais je sais que ma voix, elle aussi, a grandi au fil du temps. Il y a des gens qui, parfois, viennent me dire que j’ai une belle voix et qui me demandent comment je fais. Je n’ai pas de réponse, je ne m’en rends même pas compte. Ce que je sais, c’est que lorsque je ne suis pas en tournée, je travaille mon chant tous les jours, que je sois dans le métro ou chez moi, en faisant le ménage ou sous la douche… Je cherche des choses, j’essaie, comme si j’y étais obligée : je ne peux pas m’en empêcher. Et je me souviens du jour où, quand j’étais petite, ma grand-mère maternelle m’a demandé d’aller chercher de l’eau. Devant le puits, je me suis mise à chanter, chanter. Ma grand-mère, de loin, m’a entendue, et elle a dit à ma tante : « Celle-là, elle va devenir une aventurière ! ». Elle avait raison, évidemment. » La petite fille ensorcelée par le chant, le jeune femme emportée par ses désirs, la musicienne aujourd’hui accomplie qui, pour autant, continue de s’en remettre aux forces du doute, de l’autocritique et du labeur : c’est aussi parce qu’elle réunit toutes ces figures et ces voix en une seule que l’aventurière Mamani Keita, dans Kanou, semble plus habitée et rayonnante que jamais. Quand, pour finir, on lui demande s’il est une chose importante qu’elle tient à souligner, elle n’a que ces quelques mots, délivrés avec une simplicité désarmante, et qui résument tout : « Dis que Mamani Keita est toujours dans la musique. Et que pour ce plaisir-là, elle ne baissera jamais, jamais les bras. » Nouvel album Kanou sortie en janvier 2014 chez World Village. Le 30 janvier à l'Alhambra, Paris
Show More
Genres:
World, International

No upcoming shows in your city
Send a request to Mamani Keita to play in your city
Request a Show

Concerts and tour dates

Upcoming
Past
All Concerts & Live Streams
Mamani Keita's tour

Bandsintown Merch

Circle Hat
$25.0 USD
Live Collage Sweatshirt
$45.0 USD
Rainbow T-Shirt
$30.0 USD
Circle Beanie
$20.0 USD

About Mamani Keita

Mamani KEITA - Kanou Pour se forger une idée de la teneur et de la puissance de feu de Kanou, le quatrième album de Mamani Keita, il suffit d’écouter une petite histoire, rapportée par la chanteuse elle-même. L’anecdote remonte au premier soir de l’enregistrement du disque : de retour chez elle, Mamani Keita réécoute alors attentivement une captation audio du travail effectué en studio. Comme aimantée par le son de la musique et de la voix, sa fille, qui se trouvait dans sa chambre, la rejoint aussitôt et lui dit, aussi étonnée qu’émue : « Maman, ça, c’est toi ! Il faut continuer comme ça. Je ne dis pas ça seulement parce que je suis ta fille : là, je te retrouve vraiment, tout entière. » Entière, la chanteuse malienne l’a toujours été. Dans la vérité du chant et de l’instant, elle donne à la notion d’«artiste engagée » un sens éminemment personnel : celle d’une femme qui plonge corps et âme dans la musique, voluptueusement et intensément, comme on plongerait dans les eaux à la fois accueillantes et impétueuses d’un fleuve. Mais avec Kanou, Mamani Keita franchit un nouveau cap, va encore plus loin. Après Electro Bamako (2002), conçu avec Marc Minelli, puis Yelema (2006) et Gagner l’argent français (2011), réalisés avec Nicolas Repac, c’est en effet la première fois qu’elle signe un album sous son seul nom. Après les foisonnants arrangements électroniques, jazz ou rock de ses disques de collaboration, la voici qui revient comme nue et souveraine, dans une œuvre dont elle a dessiné elle-même le cadre et les lignes directrices. « J’ai composé les chansons, dit-elle, puis j’ai appelé le guitariste Djeli Moussa Kouyaté [déjà présent sur Yelema] pour voir ce qui, mélodiquement, collait ou pas. Ensuite, nous sommes entrés en studio en travaillant d’une manière très différente : tout a été enregistré en condition live. Dans mes albums précédents, je chantais, et le producteur et l’arrangeur bossaient de leur côté. Cette fois-ci, j’ai eu envie que tout se passe devant moi, sous mes yeux : je voulais voir le chemin que je traçais ». Puis elle glisse, de cette voix unique dans laquelle s’étreignent la malice et la gravité : « J’ai pris la décision de prendre mon indépendance. Le Mali l’a bien fait, alors pourquoi pas moi ? » Dans Kanou, les guitares de Djeli Moussa Kouyaté, l’ancienne fine gâchette du Rail Band de Bamako, et le n’goni de Moriba Koïta, virtuose du n’goni et partenaire des plus grands (Salif Keita, Manu Dibango, Mory Kanté…), tissent fils, dentelles et rubans mélodiques, qui s’enroulent autour du feulement vocal et des chœurs de Mamani Keita comme des pièces d’étoffes savamment découpées et intriquées. De ce travail d’artisan sur mesure, exécuté avec autant de précision que de fougue, cadencé par la pulsation des rythmes mandingues, il se dégage une impression de ferveur et un parfum de complicité vraie. L’étroite connivence qui unit Mamani Keita et ses musiciens montre à quel point la Malienne n’a pas renoncé aux beautés de l’échange et du partage. Elle dit que son indépendance d’esprit et d’action n’est pas un repli sur soi ; et que c’est au contraire sous les vives couleurs de l’écoute et du sentiment qu’elle la proclame. En bambara, « Kanou » signifie d’ailleurs tout simplement « aimer ». Dans la chanson qui porte ce titre, Mamani Keita dit qu’il faut adorer l’être cher « plus que l’or et l’argent ». C’est cette force-là, généreuse, passionnée et électrique, qui irradie tout l’album. Qu’elle adresse son affectueux soutien aux enfants de la Terre (Dougalé) ou qu’elle entonne une ode à l’espoir (Djigihia), qu’elle invoque les êtres et les maîtres qui lui ont appris la musique et la vie (Deliko) ou qu’elle replace les grands de ce monde face à leurs responsabilités (Anissu, Dounia), tout, chez Mamani Keita, porte la trace dynamique et vibrante d’un élan – élan vers les autres, vers l’avenir, vers tout ce qui élève et nourrit et qu’elle veut jamais perdre du regard. Il aura fallu cette foi et cette énergie intérieure pour que cette forte tête, bravant la tradition qui interdit aux Keita d’embrasser un destin musical, se fraye une route jusqu’au métier de chanteuse. Une route sinueuse mais ô combien formatrice, depuis ses débuts remarqués à la Biennale Artistique de Bamako – où, adolescente, elle reçoit le prix de la meilleure soliste – jusqu’à son envol pour la France sous l’aile de Salif Keita, des dures années passées dans l’ombre angoissante de la clandestinité jusqu’à la révélation en pleine lumière de ses talents, au début des années 2000. « Pour moi, la situation était difficile au Mali où, comme dans beaucoup de pays africains, il est rarement bien vu d’être chanteuse – les familles ne l’acceptent pas. Après avoir perdu mes parents tôt, j’ai quand même eu la chance d’être élevée par ma tante, qui m’a reconnue en tant que chanteuse parce que sa mère elle-même l’était. Ensuite, en Europe, j’ai beaucoup changé, ça a été une école, un apprentissage. Cette expérience, franchement, m’a énormément apportée. Mais je ne suis pas encore arrivée à mon meilleur niveau. Il faut travailler, ne jamais être trop sûr de soi. » Cette ardeur au travail, Mamani Keita l’aura placée jusque dans les innombrables rencontres musicales qui ont jalonné son chemin – le groupe Tama, Check Tidiane Seck, Hank Jones, Dee Dee Bridgewater, Eric Legnini… Elle la porte encore à son plus haut degré dans Kanou, où sa voix, à chaque inflexion, semble souffler que le chant est à la fois une fête et un combat, un plaisir et une divine brûlure, un rêve et un défi sans cesse relancé. « Je ne m’écoute jamais, mais je sais que ma voix, elle aussi, a grandi au fil du temps. Il y a des gens qui, parfois, viennent me dire que j’ai une belle voix et qui me demandent comment je fais. Je n’ai pas de réponse, je ne m’en rends même pas compte. Ce que je sais, c’est que lorsque je ne suis pas en tournée, je travaille mon chant tous les jours, que je sois dans le métro ou chez moi, en faisant le ménage ou sous la douche… Je cherche des choses, j’essaie, comme si j’y étais obligée : je ne peux pas m’en empêcher. Et je me souviens du jour où, quand j’étais petite, ma grand-mère maternelle m’a demandé d’aller chercher de l’eau. Devant le puits, je me suis mise à chanter, chanter. Ma grand-mère, de loin, m’a entendue, et elle a dit à ma tante : « Celle-là, elle va devenir une aventurière ! ». Elle avait raison, évidemment. » La petite fille ensorcelée par le chant, le jeune femme emportée par ses désirs, la musicienne aujourd’hui accomplie qui, pour autant, continue de s’en remettre aux forces du doute, de l’autocritique et du labeur : c’est aussi parce qu’elle réunit toutes ces figures et ces voix en une seule que l’aventurière Mamani Keita, dans Kanou, semble plus habitée et rayonnante que jamais. Quand, pour finir, on lui demande s’il est une chose importante qu’elle tient à souligner, elle n’a que ces quelques mots, délivrés avec une simplicité désarmante, et qui résument tout : « Dis que Mamani Keita est toujours dans la musique. Et que pour ce plaisir-là, elle ne baissera jamais, jamais les bras. » Nouvel album Kanou sortie en janvier 2014 chez World Village. Le 30 janvier à l'Alhambra, Paris
Show More
Genres:
World, International

Get the full experience with the Bandsintown app.
arrow